Aujourd’hui, vendredi 6 octobre 2023 : 11 millions de personnes en France aident régulièrement une personne malade, en situation de handicap ou en perte d’autonomie.
Ces personnes, qu’on appelle « les aidants », sont aujourd’hui célébrées dans le cadre de la journée nationale des aidants.
Instaurée en 2010 par le ministère des Affaires sociales et de la santé, la journée nationale des aidants est l’occasion de rappeler l’implication et la dévotion des proches.
Chaque jour, « les aidants » s’engagent, donnent de leur temps, aident une mère, un père, une tante, un oncle, un fils, une fille, un voisin, une voisine, un frère, une sœur, une amie, un ami, un conjoint, une conjointe, en un mot, prennent soin d’une personne vulnérable.
Or un.e aidant.e n’est pas un.e soignant.e, mais avant tout un.e conjoint.e, un.e enfant, un.e ami.e. C’est pourquoi l’accompagnement ne doit pas se faire au détriment de la vie professionnelle et personnelle.
Avant toute chose, il ou elle doit préserver sa relation de conjoint ou d’enfant, préserver le lien et le dialogue, et ce, sans se faire déborder par l’assistance voire le soin.
D’après le baromètre « Aider &Travailler 2023 », 20 % des salariés, soit 5 millions en France, sont des aidant.e.s et un tiers des responsables RH (33 %) ne le sait pas. Cette charge mentale ne doit pas conduire à l’épuisement.
En effet, plus un aidant est en forme c’est-à-dire en bonne santé psychologique et physique, plus la personne aidée a de chance d’être en meilleure santé.
L’aidant.e n’est pas seul, et peut se faire aider, de manière partielle ou ponctuelle. Parce que prendre soin de l’aidant, c’est prendre soin de la personne vulnérable.
Conscient de ces défis, le Groupe ORPEA propose des soins à domicile, des séjours de courtes durées dans les établissements et des moments d’échanges et de paroles, pour épauler l’aidant.e.
Pour en savoir plus, retrouvez les conseils d’Isabelle Gizolme, Directrice France du département psychologie et Stephanie Marchand - Pansart, Gériatre